VIAGER/DEMEMBREMENT DE PROPRIETE
A l’heure où les revenus de la retraite ne cessent de diminuer, la vente en viager ou en démembrement de propriété peut être un moyen d’envisager l’avenir plus sereinement.
Côté acquéreur, l’immobilier demeure une valeur-refuge. L’investissement en viager ou nue-propriété présente une nouvelle attractivité, offrant l’un des meilleurs rapports risque/rentabilité du marché avec une rentabilité annuelle moyenne à long terme de 7 à 9 %.
LE VIAGER
Le viager est un contrat aléatoire par lequel le crédirentier vend sa maison au débirentier moyennant versement, au jour de la vente, d’un bouquet et engagement de verser une rente à vie.
En apportant un capital et un revenu complémentaire à vie au crédirentier, avec possibilité de réversion, le viager permet de sécuriser l’avenir.
Pour l’investisseur/débirentier, c’est un moyen pour se constituer à terme un patrimoine immobilier.
La détermination du bouquet et de la rente est faite sur la base de la valeur actuelle du bien immobilier et de l’âge du vendeur.
Il existe deux types de viager :
- Le viager occupé, le plus connu et pratiqué, consiste pour le vendeur à conserver un droit d’usage et d’habitation ou l’usufruit sur son bien.
L’investisseur, quant à lui, bénéficie d’une décote sur le prix.
- Le viager libre consiste le plus souvent pour le crédirentier à vendre un bien locatif ou une résidence secondaire, moyennant le versement d’une rente à vie. Les revenus locatifs perçus par l’acquéreur lui permettent de financer la rente viagère.
L’ACQUISITION EN DEMEMBREMENT DE PROPRIETE
La vente d’un bien avec réserve d’un droit d’usage et d’habitation ou d’un droit d’usufruit permet au vendeur de recevoir un capital immédiat important (valeur de la nue-propriété) tout en conservant le droit de disposer des lieux sa vie durant. En se réservant un droit d’usage et d’habitation, le vendeur conservera l’usage du bien.
En se réservant l’usufruit du bien, le vendeur conservera l’usage du bien, ainsi que le droit de le louer.
Le vendeur peut ainsi continuer à vivre chez lui sa vie durant sans changer ses habitudes tout en profitant d’un capital important.
L’investisseur en nue-propriété, de son côté, achète un bien immobilier à moindre coût, puisque la valeur payée correspond à la valeur du bien libre à laquelle est retranchée la valeur du droit d’usage ou de l’usufruit conservé par le vendeur. Il récupère le bien en pleine propriété à l’extinction du droit conservé par le vendeur.